| FISC, subst. masc. A.− Vx. ,,Le trésor du prince, le trésor de l'État`` (Ac. 1835, 1878). L'île de Rhé (...) formait, sous le règne de Chlother 1er, l'un des domaines du fisc royal (Thierry, Récits mérov.,t. 2, 1840, p. 194).Le fisc de l'empereur n'était pas nettement distinct de sa fortune privée (Renan, Évangiles,1877, p. 140). B.− Cour., Administration chargée de la détermination et du recouvrement des impôts. Les agents du fisc. L'employé du fisc se présenta chez lui pour toucher les impôts de l'année (About, Roi mont.,1857, p. 26).Les salles des ventes anglaises (...) sont (...) une entreprise privée, et le fisc ne perçoit aucune taxe sur les transactions (Morand, Londres,1933, p. 210): Après le 14 juillet, une vaste insurrection éclate en France (...) contre le vieil objet de la haine générale, contre le fisc. (...) on démolit les bureaux d'octroi, on brûle les registres, on moleste les commis, manière sûre de se délivrer des impôts.
Bainville, Hist. Fr.,t. 2, 1924, p. 34. Prononc. et Orth. : [fisk]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1278 des procureurs de fisque (Documents archives angevines de Naples, II, 248 d'apr. Arveiller ds Fr. mod. t. 42, p. 279) forme en usage jusqu'au xviies. Empr. au lat. class. fiscus « panier de jonc ou d'osier; panier à argent » et « trésor, fisc; cassette impériale ». Fréq. abs. littér. : 141. |