| FINITUDE, subst. fém. PHILOS. Fait d'être fini, limité. Finitude humaine, de l'homme, de la nature. Anton. infinitude.On ne saurait davantage tirer des spéculations mathématiques un argument quelconque en faveur de la finitude ou de l'infinitude de notre univers (Borel, Paradoxes infini,1946, p. 8):Pour le philosophe du régime, Léon Brunschvicg, qui assimila, unifia, intégra toute sa vie durant et qui forma trois générations, le mal et l'erreur n'étaient que des faux-semblants, fruits de la séparation, de la limitation, de la finitude...
Sartre, Sit. II,1948, p. 245. Prononc. : [finityd]. Étymol. et Hist. 1920 (Théol. cath., t. 4, 1, p. 1131). Dér. de fini part. passé substantivé de finir*; suff. -itude* avec peut-être infl. de l'angl. finitude (1644 ds NED), dér. à l'aide de la finale -tude de l'adj. finite « déterminé, limité » (1493 ds NED), correspondant au fr. fini, du lat. finitus formé sur le supin de finire, v. finir. Fréq. abs. littér. : 60. |