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FINITION, subst. fém.
A.− [Correspond à finir]
1. Rare. Fait de terminer quelque chose. La finition du Louvre est une des conditions auxquelles nous avons donné la couronne [à Louis-Philippe] (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 105).
2. TECHNOLOGIE
a) Opération ultime destinée à parfaire une exécution ou une fabrication. Synon. finissage.Les arêtes extérieures étant dorées après la finition de la pièce (Goncourt, Journal,1874, p. 988).Le collage et la finition se font toujours à la main (Viaux, Meuble Fr.,1962, p. 153):
1. Dans un coin, sont les fers déjà façonnés et qui n'attendent qu'une finition. La Varende, Normandie en fl.,1950, p. 165.
Au plur. Travaux de finition. Il est intéressant de noter que de nouvelles finitions, aujourd'hui tout à fait au point : laquage, grainage, similicuir, replacage... ne cessent d'étendre le champ d'application de ce matériau [les panneaux isolants] (Industr. fr. bois,1955, p. 29).
b) P. méton. Qualité que présente une pièce soumise à l'opération de finition. Manque de finition. L'exécution à la main de certaines opérations (...) assure à chaque vêtement (...) dans les moindres détails, une finition irréprochable (Catal. La Belle Jardinière,1950,verso couverture).
B.− Vieilli ou pop. Synon. de fin1(v. ce mot A).Citoyens, qui dit [le représentant du peuple] (...) il est temps que tout ceci ait une finition (Balzac, Œuvres div.,t. 1, 1830, p. 505).Voici la finition de l'histoire (Arnoux, Chiffre,1926, p. 199):
2. Souffrir comme un saint Laurent, ou te crever d'un seul coup et que ça coule [le pus]. Larmes, larmes. Mais que ça aille vers sa finition. S'agit de trouver la bête au fond de toi, et d'y planter le couteau. Voilà tout. Giono, Bout route,1937, I, 8, p. 42.
En partic. Fin de la vie, mort. [Nous qui allions périr par la faim] nous leur devons une belle chandelle! Sans eux, ça faisait aujourd'hui la finition (Vidocq, Mém.,t. 4, 1828-29, p. 174).
Prononc. : [finisjɔ ̃]. Homon. (nous) finissions. Étymol. et Hist. 1. Fin xive-début xves. finicion « fin » (E. Deschamps, Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire, t. 3, p. 272, 19); à nouv. 1829 finition (Vidocq, Mém., t. 4, p. 174); 2. 1846 « action d'achever » (Balzac, Cous. Bette, p. 105). Empr. au lat. finitio, -onis « limite », « achèvement ». Les attest. mod. sont peut-être dér. à l'aide du suff. -(i)tion*, du supin finitum de finire (finir*), FEW t. 3, p. 557a et note 3. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Couture (B.). Vocab. de l'industr. du bât. Banque Mots. 1974, no8, p. 195. − Gebhardt (K.). Qq. dat. nouv. : les Mém. de Vidocq (1828-1829)... Fr. mod. 1973, t. 41, p. 296. − Quem. DDL t. 9.