| FINASSERIE, subst. fém. A.− Penchant à user de finesses, de roueries, dans les tractations ou dans les rapports avec autrui. Esprit de finasserie. Synon. finauderie, matoiserie.Mais Huret, bousculé dans sa finasserie prudente de paysan normand, paraissait fort ennuyé (Zola, Argent,1891, p. 195).Depuis quelque temps une finasserie contenue allumait les yeux du vieux Maquet (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 249). B.− P. méton., gén. au plur. Basses finesses dont on use pour s'assurer d'un avantage ou pour se tirer d'un mauvais pas. Synon. ficelles (fam.), roueries.Il avait beaucoup de finesse, une grande expérience des finasseries des autres Dauphinois (Stendhal, H. Brulard,t. 1, 1836, p. 104).Ce sont des finasseries de procureur! (Martin du G., J. Barois,1913, p. 376). REM. Finassement, subst. masc.,hapax, synon.Et les finassements de notre fourbe ennui Ne valent pas le quart de l'antique décence (Péguy, Ève,1913, p. 780). Prononc. et Orth. : [finasʀi]. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1718 (Ac.). Dér. de finasser*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 33. |