| FIDÈLE, adj. et subst. I.− Fidèle (à) A.− 1. Qui a le souci de la foi donnée, qui est respectueux de sa parole, de ses engagements. Dépositaire fidèle; fidèle à sa parole, à sa promesse, au/à un serment. Synon. loyal.Votre fidèle noblesse de Milan, Monseigneur, vient vous assurer de sa fidélité (Renan, Drames philos., Eau jouvence, 1881, I, 5, p. 453).Il [Dieu] est souverainement fidèle dans ses promesses (Péguy, Porche Myst.,1911, p. 181).L'Italie, fidèle à l'accord qu'elle avait signé en 1902 (Bainville, Hist. Fr.,t. 2, 1924, p. 261). a) En partic.
α) [En parlant d'une pers. au service d'une autre] Qui s'acquitte de ses fonctions avec dévouement et zèle. Fidèle domestique; servante, serviteur fidèle. Avez-vous toujours ce valet de chambre fidèle que vous appelez Duval? (Stendhal, Lamiel,1842, p. 145).La sollicitude de ma fidèle garde-malade (Bernanos, Crime,1935, p. 797).Si la garde est fidèle, qu'y a-t-il à craindre? (Giraudoux, Électre,1937, II, 7, p. 173): 1. En portant le plus haut que je puis le nom de Napoléon, en le défendant, comme un soldat fidèle, contre toute attaque, contre toute injure, je satisfais tout ensemble ma conscience et ma reconnaissance. J'ai à la fois le double bonheur de remplir mon devoir et d'acquitter une dette.
Hugo, Corresp.,1831, p. 503.
β) [En parlant d'un conjoint] Qui respecte la foi conjugale. P. ext. Qui respecte l'engagement pris envers la personne aimée de lui être exclusivement attaché. Fidèle époux; amant, compagne, femme fidèle. Garder à M. Auguste Vabre fidélité en toutes choses, comme une fidèle épouse le doit à son époux (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 147).Le plaignant est marié, et tenu par la loi à rester fidèle à son épouse légitime (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Cas MmeLuneau, 1883, p. 109).Cela se voit bien que je suis fidèle et n'aime que vous! (Géraldy, Toi et Moi,1913, p. 41): 2. On peut ne plus aimer autant qu'aux premiers jours; mais aimer un autre homme, c'est là que tromper commence. Quant à moi je n'ai jamais eu de mérite à demeurer fidèle, car je n'ai jamais cessé d'aimer mon mari. Mais, même en aimant un peu moins, le mariage contient une promesse de rester fidèle à la foi jurée.
Gide, Geneviève,1936, p. 1396. − P. méton. Que le temps n'altère pas. ♦ [En parlant d'un sentiment amoureux] Qui est profond et exclusif. Cœur fidèle. L'amour de Fantine était un premier amour, un amour unique, un amour fidèle (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 156).Je vous promets un amour brûlant, discret, religieusement fidèle (Theuriet, Mais. deux barbeaux,1879, p. 119).Vouer le reste de sa vie au souvenir fidèle d'une femme dont il a lui-même fait le malheur (Béguin, Âme romant.,1939, p. 274). b) Emploi subst. Personne dévouée à (une cause, un parti); personne respectueuse de (ses engagements, de ses devoirs). Synon. allié, partisan.Pannier (...). C'est le fidèle de Rifoël, le dépositaire des secrets du parti contre-révolutionnaire dans l'Ouest (Balzac, Mmede La Chanterie,1850, p. 325).Les très respectables fidèles de la Constitution de 1875, ou bien les ardents partisans de l'Assemblée omnipotente (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 589). 2. P. ext. a) [En parlant d'une pers.] Qui est constant et sûr dans ses sentiments. P. méton. [En parlant d'un sentiment] Qui se caractérise par sa constance. Ce bonheur, je le place dans l'affection fidèle, dans la confiance commune (Toepffer, Nouv. genev.,1839, p. 250).Et qu'on ne laisse auprès de moi Que mon fidèle vieux chagrin (Ch. Guérin, Cœur solit.,1904, p. 133).Et je suis demeuré son compagnon fidèle − compagnon d'une attente dont nous ne parlions pas − (Alain-Fournier, Meaulnes,1913, p. 305): 3. Il [John] est d'ailleurs toujours ce même ami fidèle et sans reproche, ce même bon et tendre frère, qui veille sur moi comme un ange gardien et que j'aime de toute la force de mon cœur...
Loti, Mariage,1882, p. 7. − P. anal. [En parlant d'un animal] Chien fidèle. C'était une bonne bête [une chienne], caressante et fidèle, intelligente et douce (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, MlleCocotte, 1883, p. 810).Cette mule, ma fidèle compagne, qui m'a porté jusqu'ici (Claudel, Chr. Colomb,1929, p. 1193). − Emploi subst. Personne liée à une autre par un solide sentiment d'amitié, d'affection. Synon. intime.C'est vraiment très charmant, parmi les fidèles de la princesse, l'espèce d'affection tendre et presque de famille qui circule et se répand autour de la maîtresse de maison (Goncourt, Journal,1882, p. 217).Les uns après les autres tous l'ont fuie [Camille Claudel]. Paul Claudel fut je crois son dernier fidèle (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1907, p. 108).À défaut de soi il n'avait pas un ami, pas un fidèle (...). Cet homme réellement sans amis (Péguy, V.-M., comte Hugo,1910, p. 726). b) [Gén. suivi d'un compl. prép. à] Qui est constant dans ses choix, ses goûts, ses intérêts.
α) [Le compl. désigne, éventuellement, un inanimé abstr., indiquant souvent une ligne de conduite] Qui demeure attaché à quelque chose; qui suit avec constance quelque chose. Fidèle à son destin; fidèle à ses habitudes, ses opinions. Soyez fidèle à toutes ces grandes idées de liberté et de progrès (Hugo, Corresp.,1866, p. 259).En politique, Berthelot resta fidèle aux principes de son père (Renan, Souv. enf.,1883, p. 335).Fidèle à mon régime de méditation et de solitude (Barrès, Homme libre,1889, p. 67): 4. Même, il leur pèse [aux anciens esclaves] de durer en leurs propres résolutions; car ils redoutent d'être esclaves et c'est l'être, en quelque façon, que d'obéir à soi, d'exécuter d'anciens projets, d'être fidèle à de vieux rêves. Ils se sont affranchis jusque de la constance, et l'univers entier les subjugue chaque matin...
Maurras, Chemin Paradis,1894, p. 191. − Locutions ♦ Être/rester fidèle à soi-même. Ne pas varier dans ses opinions, son comportement; suivre sans s'en écarter un certain idéal. Je me bornerais volontiers à vous dire : soyez-vous fidèle à vous-même (Hugo, Corresp.,1866, p. 259).Était-il si grave de céder à la nécessité, si tout au fond l'on restait fidèle à soi-même? (Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 42): 5. ... chacun revoit d'un coup d'œil ses positions, et jure de s'y tenir. Et cela même est une marque de grand jugement; car le bon sens avertit de ne point se laisser pousser et chasser d'une opinion à une autre, comme on chasse les bêtes d'un pré à l'autre. Chacun s'honore d'être fidèle à soi. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que la belle partie de nos pensées est celle qui est voulue, et dont on a juré.
Alain, Propos,1935, p. 1274. ♦ Fidèle à + inf. (vx). Qui est assidu à faire quelque chose; qui ne manque pas de faire quelque chose. Homère, fidèle à réunir les épithètes avec les noms (Staël, Allemagne, t. 2, 1810, p. 166).Mon souvenir était fidèle à redire le beau moment (Maurras, Chemin Paradis,1894p. 74).Des fruits de France, sauvages mais fidèles à augmenter (Colette, Pays connu,1949, p. 69).
β) [Le compl. désigne une discipline, une personnalité de cette discipline] Qui manifeste pour quelque chose ou quelqu'un un intérêt constant, une admiration indéfectible. Tout jeunet, il avait beaucoup lu, et est demeuré fidèle à ses auteurs de prédilection (Barrès, Cahiers,t. 2, 1898, p. 55).Il (...) reste fidèle à ses maîtres préférés (Béguin, Âme romant.,1939, p. 102). − Emploi subst. Personne qui s'adonne avec conviction à quelque chose, qui voue une admiration inconditionnelle à quelqu'un. Fidèle du foot-ball. Synon. adepte de, fan de (fam.), inconditionnel de, mordu de (fam.), supporter de (anglicisme).Cela ne l'empêche point d'être un des plus pieux entre les fidèles de Bossuet (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 182).Plus d'un siècle s'est écoulé, avant que les fidèles mêmes de Beethoven aient lu le sens caché (si peu caché!) dans ce beau chant, de la plus extrême simplicité (Rolland, Beethoven,t. 2, 1937, p. 432).
γ) [Le compl. désigne un lieu] Qui fréquente assidûment un endroit, s'y maintient, y a ses habitudes. Je fus fidèle au salon du docteur Edwards (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 117).Je retrouve Gallimard, (...) fidèle à son petit bureau d'administrateur (Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p. lxvi).Mais elles [mes belles amies gitanes] restent fidèles à leur quartier de l'Albaicin (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 109). − Loc. Être, rester fidèle à son/au poste. Se maintenir sur les lieux d'exercice d'une responsabilité, en toutes circonstances. Le soleil du lendemain le retrouvait fidèle au poste, rasséréné, rasé de frais (Courteline, Ronds-de cuir,1893, 2etabl., I, p. 58).Notre vieille bonne Marie-Rose (...) est là, fidèle au poste (Prévert, Paroles,1946, p. 43). − En partic. Client, clientèle fidèle. Personne qui a ses habitudes dans un magasin. Synon. attitré.Madame Chevet, magasin de comestibles (...). Je suis pour elle un client plus fidèle que gros consommateur (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 389).Un obscur café de la rue de la Chanoinesse, dont il était le fidèle et presque l'unique client (Courteline, Train 8 h. 47,1888, 1repart., V, p. 57): 6. knock. − Je pose en principe que tous les habitants du canton sont ipso facto nos clients désignés.
mousquet. − Tous, c'est beaucoup demander.
knock. − Je dis tous.
mousquet. − Il est vrai qu'à un moment ou l'autre de sa vie, chacun peut devenir notre client par occasion.
knock. − Par occasion? Point du tout. Client régulier, client fidèle.
Romains, Knock,1923, II, 3, p. 11. − Emploi subst. Personne qui fréquente assidûment un endroit. Synon. habitué de.Voilà le fidèle de la rue de la Poterie (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 177).Philippe Berthelot, qui comptait depuis le début parmi les fidèles du Vieux-Colombier (Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p. lxxv).
δ) [Le compl. désigne un inanimé concr.; en partic. un élément vestimentaire] − [En parlant d'une pers.] Qui reste attaché à quelque chose, qui conserve l'usage de quelque chose. Ma grand'mère, fidèle, avec raison, à ses longues tailles et à ses amples jupes du Directoire (Sand, Hist. vie,t. 2, 1855, p. 294).La princesse (...) fidèle à sa coiffure de roses du Bengale naturelles, piquées dans ses cheveux dénoués (Loti, Mariage,1882, p. 157).Il restait fidèle à l'habit gros bleu à boutons de cuivre (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 11).V. bibine ex. 2. − [En parlant d'un inanimé concr.] Qui ne quitte pas quelqu'un. Elle [Consuelo] endossa son éternelle robe noire et son fidèle fichu blanc, qui avaient fait le voyage sur l'épaule de Joseph (Sand, Consuelo,t. 3, 1842-43, p. 100). B.− Au fig. 1. Qui est conforme à la réalité, à un modèle, à un original, etc. a) [En parlant d'une pers. ayant une activité intellectuelle, artistique, etc.] Historien fidèle. Il [Thomas Corneille] est d'abord un adaptateur, adroit, fidèle ou infidèle, qui sert d'intermédiaire entre les créations parfois abruptes des originaux et le public timide (Brasillach, P. Corneille,1938, p. 345).Rester un peintre fidèle d'une société à la dérive (Cocteau, Par. terr.,1938, p. 179). b) [En parlant d'un moyen d'expression, de son résultat] Récit, traduction fidèle. Une peinture fidèle des mœurs et des habitudes (Jouy, Hermite,t. 2, 1812, p. 53).La reproduction fidèle du propos qui lui fut tenu par un membre du conseil de guerre (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 51).Point de peintre dont la bourgeoisie du XIXesiècle ait davantage admiré le rendu fidèle et fignolé que M. Ingres (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 79). 2. P. ext. Qui se caractérise par sa sûreté, sa fiabilité, qui ne fait pas défaut. Mesures fidèles; plan, schéma fidèle. Synon. fiable. a) Domaine de l'activité intellectuelle.Mémoire fidèle. Mémoire qui conserve avec exactitude ce qu'elle a enregistré. (P. méton.) Souvenir fidèle. Souvenir qui se caractérise par son exactitude. Il était limousin, et, si ma mémoire est fidèle, il s'appelait d'Aubignac ou d'Albignac (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 350).L'écran lumineux de sa mémoire fidèle (Pergaud, De Goupil,1910, p. 19). b) Emploi techn. [En parlant d'un instrument de mesure] Dont les indications sont toujours concordantes et auxquelles on peut faire confiance. (Ds Lar. Lang., fr., Lexis 1975). II.− RELIG. [Non suivi d'un compl. prép.] A.− Emploi adj. Qui professe une religion, en partic. qui professe la foi en Jésus-Christ, qui pratique la religion chrétienne. Peuple fidèle. Anton. infidèle, païen.À Champagne, l'église si attachante par sa simplicité vénérable, grave comme une personne croyante et fidèle (Green, Journal,1955-58, p. 220).V. croix ex. 11 : 7. En cette année 1942, lorsque a lui l'aube de la Pâque la plus ensanglantée que la planète ait jamais connue, les chrétiens fidèles se sont étonnés de retrouver leur bonheur intact, en dépit des deuils, des séparations, de la honte, parce que le Christ leur espérance était ressuscité; et ils ont compris qu'aucune puissance sur la terre n'avait reçu le pouvoir de leur enlever cette joie.
Mauriac, Journal occup.,1944, p. 328. B.− Emploi subst. Personne qui professe une religion. Le fidèle croyait même à la présence réelle d'Osiris dans l'eau du Nil (Nerval, Filles feu,Isis, 1854, p. 653). − En partic. Personne qui professe la foi chrétienne. Assemblée, communion des fidèles; les fidèles défunts. Synon. chrétien.Le fidèle qui supporte l'abomination de cette terre, dans la ferme croyance à une autre vie (Zola,
Œuvre,1886, p. 350).Par ses prières, Dominique obtient que trois mille fidèles exterminent trente mille hérétiques (Duhamel, Journ. Salav.,1927, p. 77).Au Moyen Âge les infidèles étaient en dehors de la cité chrétienne. Dans la cité des temps modernes, fidèles et infidèles sont mêlés (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 179). REM. Fidélissime, adj.Superl. de fidèle. Arnold Naville, ami fidélissime (Gide, Journal,1940, p. 40). Prononc. et Orth. : [fidεl]. Ds Ac. 1694-1932. Les éd. de 1694, 1718 et 1762 écrivent fidelle, l'éd. de 1740 admet fidèle ou fidelle (cf. aussi Fér. Crit. t. 2 1787). Les éd. de 1798-1932 enregistrent uniquement fidèle. On rappelle que Ac. n'emploie l'accent grave qu'à partir de la 3eéd. mais que la répartition entre les graph. -elle/-ette et -èle/-ète est tout à fait arbitraire. Il n'y a aucune différence de prononc. entre ces graph. Cependant leur existence induit les étrangers en erreur en prolongeant l'[ε] quand il s'écrit è, le redoublement de la consonne signifiant, pour eux, la brièveté (cf. Buben 1935, § 45). La docum. du début du xixes. donne des ex. de la graph. avec 2 l (cf. Saint-Martin, Homme désir, 1790, p. 33; Collin d'Harl., Vieux célib., 1792, I, 7, p. 21; Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p. 1748). Étymol. et Hist. A. Subst. fin xes. « personne qui ne manque pas à ce quoi elle s'est engagée envers quelqu'un », spéc. « personne unie à une Église, à une religion » (ici au Christ) (Passion, éd. D'A. S. Avalle, 98 : De pan et vin sanctificat tot sos fidels i saciet); cf. 1536 (Calvin, Institution chrétienne, éd. J. D. Benoit, livre 2, chap. 15, § 5 : les fidèles ... sont enrichis de ses biens spirituels, ils ne sont point nommez Chrestiens sans cause). B. Adj. 1. en parlant d'un inanimé a) ca 1100 « qui traduit de l'attachement, de la fidélité » fedeilz servises (Roland, éd. J. Bédier, 29); b) 1587 « conforme à la réalité, véridique, vrai » (Malherbe, Les Larmes de St Pierre, 6 ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 4 : une fidèle preuve à l'infidélité); en partic. 1637 « qui retient avec exactitude » des oreilles fidèles (Id., Trad. du traité des Bienfaits de Séneque, livre 6, chap. 28, ibid., t. 2, p. 197); 2. en parlant de pers. a) 1119 « en qui l'on peut se fier, loyal, sincère » (Ph. de Thaon, Comput, 761 ds T.-L.); en partic. 1651 « qui garde ses engagements, constant dans ses attachements, ses principes » fidèle à (Corneille, Nicomède, V, 8); 1673 « qualité d'un serviteur honnête » (Molière, Malade imaginaire, I, 6); b) 1670 « qui ne s'écarte pas de la vérité » (Boss., Duch. d'Orl. ds Littré). Fedel, fëel, issu du lat. class. fidelis « en qui l'on peut avoir confiance, sûr, loyal; solide, ferme », lui-même de fides, v. foi; fidèle est emprunté. Fréq. abs. littér. : 5 896. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 11 322, b) 6 207; xxes. : a) 7 407, b) 7 632. |