| FIBROME, subst. masc. PATHOL. Tumeur bénigne qui se développe par prolifération de tissu fibreux (fibroblastes, cf. fibro-) et peut toucher la plupart des tissus et organes. Fibrome cutané, ovarien, sublingual. (Quasi-)synon. nodule, polype.Le fibrome est généralement une tumeur arrondie, lobulée à surface lisse, de couleur blanc nacré, de consistance lisse (Roussy dsNouv. Traité Méd.,fasc. 5, 2, 1929, p. 104).Lartois ne m'a rien dit d'autre que ce qu'il vous a dit. C'est peut-être un fibrome, c'est peut-être même simplement un polype (Druon, Gdes fam.,t. 2, 1948, p. 212):On lui avait tout enlevé dans une seule séance! ... Les deux ovaires et la matrice! ... On avait cru dans les débuts que ça serait qu'une appendicite... mais en ouvrant le péritoine ils avaient trouvé un fibrome énorme... Opérée par Péan lui-même...
Céline, Mort à crédit,1936, p. 487. REM. 1. Fibromateux, euse, adj.,pathol. Qui a rapport au fibrome ou qui présente les caractéristiques du fibrome. Soit à l'état de tumeur pure ou de tumeur mixte fibromateuse, les névromes de la surrénale sont des ganglio-névromes (Josué, Godlewskids Nouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 362). 2. Fibromatose, subst. fém.,pathol. Affection caractérisée par la multiplication des fibromes. La fibromatose lamellaire (...) est constituée par des lamelles extrêmement denses de substance collagène (Roussy,ds Nouv. Traité Méd.,fasc. 5, 2,1929,p. 166). Prononc. : [fibʀo:m]. Étymol. et Hist. 1856 (d'apr. Bl.-W.1-5), 1858 (Littré-Robin). Dér. de fibre*; suff. -ome*. Fréq. abs. littér. : 4. |