| FEULER, verbe intrans. [En parlant d'un tigre ou d'un animal de la même famille] Pousser son cri; souffler, émettre un cri sourd, en parlant d'un chat en colère. Le plus menaçant [des chats] (...) se traînait vers moi, en feulant bas, avec des yeux phosphorescents (Genevoix, Avent. en nous,1952, p. 43).Un couguar qui s'obstine (...) feulant tout bas (Genevoix, Routes avent.,1958, p. 69).Rem. La docum. atteste l'emploi trans., rare. Ils [les chiens] ne peuvent se relever tant que dure la note, celle, sans doute que feulait dans les âges d'avant nous, leur ennemi implacable qu'on ne connaît point (La Varende, Man'd'Arc, 1939, p. 264). Prononc. et Orth. : [føle], (il) feule [fø:l]. Étymol. et Hist. 1843 (Laurillard ds Dict. univ. Hist. nat. t. 3, p. 409). Orig. inc., peut-être onomatopéique. Fréq. abs. littér. : 1. |