| * Dans l'article "FESTIVITÉ,, subst. fém." FESTIVITÉ, subst. fém. A.− Célébration d'un jour de fête, joie qui l'accompagne : Après le salut, précédé de la procession solennelle instituée par Louis XIII en souvenir de la consécration de son royaume à la Madone, Durtal, de retour chez lui, s'était assis à l'ombre du grand cèdre, dans le jardin. Là, il réfléchissait à cette festivité qui était pour lui la fête de la libération.
Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 156. B.− P. ext., le plus souvent au plur. Réjouissance. Les morts aussi, les ancêtres, étaient conviés aux festins et aux festivités pour communier avec les vivants (Philos., Relig., 1957, p. 5410).Ces tumultes, ces scissions, aussi bien que les festivités mondaines de la galerie Georges Petit, n'ont rien de déterminant sur le plan de la création artistique (Cassou, Arts plast. contemp.,1960, p. 19). REM. Festif, ive, adj.J'appelle catholique festif l'homme qui va à l'église pour les grandes fêtes de la vie familiale (mariages, baptêmes, sépultures dans sa famille) et de sa vie sociale (mariages, ou décès d'un voisin ou d'un camarade de travail) ... Les catholiques festifs, en France, sont majoritaires, exactement comme les participants irréguliers aux élections politiques sont plus nombreux que ceux qui votent toujours (C. Bonnet, À hue et à dia,Paris, éd. du Cerf, 1973, p. 120). Prononc. : [fεstivite], [fe-]. Étymol. et Hist. 1. xiiies. [ms.] « fête, réjouissance » (Psautier Oxford, 80, 3, p. 316 ds T.-L.); 2. repris 1801 au sing. « joie à l'occasion d'une fête » (S. Mercier, Néol.); 1895 au plur. « réjouissances à l'occasion d'une fête » (Verlaine,
Œuvres compl., t. 5, Confessions, p. 102). Empr. au lat. class. festivitas « joie d'un jour de fête », dér. de festivus « de fête ». Fréq. abs. littér. : 19. Bbg. Darm. 1877, p. 180. − Hanse (J.). Essai sur le mot festivités... B. de l'Ac. royale de lang. et de litt. fr. 1965, t. 43, pp. 73-100. − Quem. DDL t. 1. |