| FENOUIL, subst. masc. Plante herbacée des régions tempérées, appartenant à la famille des Ombellifères, à feuilles très découpées et à saveur d'anis, dont certaines variétés sont comestibles. Fenouil commun; fenouil doux; fenouil de Florence, de Saxe. (Quasi-)synon. aneth.Les gradins feutrés de mousse et de fenouil, encore humides de la rosée des champs (Cladel, Ompdrailles,1879, p. 179).[Le] fenouil qui, posé sur la poitrine d'une femme, clarifie ses eaux et stimule l'indolence de ses périodes (Huysmans, À rebours,1884, p. 53).− P. méton., dans le domaine culin. ♦ Feuilles ou brins de cette plante utilisés pour aromatiser un mets. Potages... : à la Polacre... vous ferez bouillir du bon bouillon dans lequel vous mettrez une poignée de fenouil haché (Viard, Cuisin. roy.,1831, p. 13). ♦ Graines aromatiques du fenouil doux utilisées dans certaines préparations, dans des tisanes, dans des liqueurs. Mettre du fenouil dans une sauce (Ac.). ♦ Base renflée des pétioles du fenouil doux, qui est servi dans une salade ou cuit comme légume. Fenouil à la grecque, au jus, au gratin. Des plantes de fenouil; cela ressemble au céleri; nous en avons fait une salade (Stendhal, Mém. touriste,t. 2, 1838, pp. 498-499). REM. Fenouillé, ée, adj.Qui possède un caractère propre au fenouil. Je m'aplatis bien vite au ras du sol, sous les herbages et les fines branches fenouillées des asperges (Loti, Rom. enf.,1890, p. 13). Prononc. et Orth. : [fənuj], [ə] pouvant s'amuir uniquement ds Warn. 1968. Étymol. et Hist. 1176 fenoil (Chr. de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 6400). Du b. lat. fenuculum « fenouil » (début du iiies. ds André Bot.), class. f(a)eniculum. Fréq. abs. littér. : 50. Bbg. Sain. Sources t. 3 1972 [1930], pp. 220-221. |