| FAUCHAGE, subst. masc. A.− Action de faucher. Le fauchage d'un pré. Choisir un temps convenable pour le fauchage (Ac.). Le fauchage des blés qui fait écarter les genoux pour prendre un aplomb solide (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Fic., 1883, p. 123).Oh! la fin de mai, les hauts foins, puis les fauchages de juin! Dans quelle lumière d'or je revois tout cela! (Loti, Rom. enf.,1890, p. 245). Rem. On rencontre ds la docum. le synon. faucherie, subst. fém. Le travail de la faucherie allait échapper à Gilbert. La faucheuse était achetée (R. Bazin, Blé, 1907, p. 207). B.− P. anal. 1. Action de faire tomber quelqu'un brutalement, de le jeter à terre. [Ma manchette en contre] l'a immobilisé un instant, juste pour me permettre un fauchage envoyé, un septième de jambe (...). Il s'est allongé (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 41). − En partic., SPORTS. Action de faucher (un adversaire). Un penalty pour fauchage (Esn.1966). 2. Procédé de tir d'une arme automatique utilisé pour battre méthodiquement un terrain. Les mitrailleuses de l'infanterie ont également un dispositif qui leur permet de faire du fauchage (Lar. 20e). C.− Pop. Chapardage. − Moi, j'ai bien chapardé quéque'petits machins par-ci par-là, mais qu'est-ce que c'est ça? Les sapeurs, ils m'ont toujours grillé pour la chose du fauchage, alors quoi? (Barbusse, Feu,1916, p. 195). Prononc. et Orth. : [foʃa:ʒ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1311 faulchage (Arch. du Nord, B 19490, pièce 6 ds IGLF); 2. 1909 « effet de tir d'une arme automatique » (Paloque, Artill., p. 326). Dér. du rad. de faucher*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 14. |