| * Dans l'article "FARDER2,, verbe intrans." FARDER2, verbe intrans. Vx. [En parlant d'une lourde charge] Peser de tout son poids. Une charge qui farde (DG).− P. anal. Se tasser, s'affaisser sous son propre poids. Ce mur farde (Littré). Prononc. et Orth. : Cf. farder1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1350 trans. « charger » (G. Le Muisit, Poésies, II, 79 ds T.-L.); 2. a) 1704 intrans. « se tasser, s'affaisser » (Trév.); b) 1771 mar. « (d'un bateau) s'approcher trop d'un autre bateau » (ibid.); c) 1834 mar. « (d'une voile) se gonfler » (Landais); d) 1890 « peser sur » (DG). Dér. de farde*; dés. -er. DÉR. Fardage, subst. masc.,mar. a) Assemblage de planches ou de madriers posés sur le fond de la cale d'un bateau pour isoler les marchandises. La cale (...) est réservée pour les marchandises qui y sont garanties de l'eau par un fardage et un entourage de nattes (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud,t. 7, 1844, p. 247).b) Ensemble des superstructures d'un navire qui offrent une prise au vent (cf. Charcot, Mer Groënland, 1929, p. 161.)− [faʀda:ʒ]. − 1resattest. 1. 1392 fardaige « bagage, fardeau » (Arch. JJ 143, pièce 185 ds Gdf.). 2. a) 1736 mar. « lit de fagots » (Aubin, Dict. de mar. ds FEW t. 19, p. 44bs.v. farda). b) 1848 mar. « objets embarqués sur un navire » (Jal1); du rad. de farder2, suff. -age*. Au sens 2b en port. fardagem dès le 15es. (Jal1s.v. arrife; Mach. t. 3 1977). |