| FANAGE, subst. masc. I.− Opération de séchage du fourrage fauché vert pour en obtenir du foin (cf. faner A). Fanage manuel ou mécanique avec une faneuse (v. ce mot B); fanage du fourrage de légumineuses. Après les corvées de la charrue, des semailles, du sarclage, de la fauchée, du fanage, du voiturage (Erckm.-Chatr., Hist. paysan,t. 1, 1870, p. 18).Le travail du fanage consiste (...) à étaler le fourrage sur tout le champ (...) et d'autre part à le retourner de temps en temps (Passelègue, Mach. agric.,1930, p. 186): Ce procédé permet donc de rentrer un fourrage un peu humide. Il supprime totalement les travaux de fanage et procure ainsi une grosse économie de main-d'œuvre. De plus, le foin ainsi traité n'est pas cassant.
Stocker, Sel,1949, p. 87. II.− Ensemble des fanes d'une plante fourragère. Le fanage de la pomme de terre, de la rave (DG). Prononc. et Orth. : [fana:ʒ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1312 fenage « action de faner » (Charte de Philippe le Bel, BN lat. 9785, fo110 rods Gdf.); 1411 fanaige (Denombr. de la Vic. de Beaumont, Arch. P 308, fo5 ro, ibid.). II. 1704 fanage « ensemble des fanes d'une plante » (Trév.). 1 dér. de faner*; suff. -age*. Cf. lat. médiév. fenagium « redevance en foin » (xiies. ds Nierm.). II dér. de fane*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 1. |