| FALUN, subst. masc. Dépôt calcaire, composé principalement de débris fossiles de coquillages, qu'on emploie comme amendement calcaire et phosphaté : Pour étudier le miocène marin, on peut aller en Touraine, dans l'Anjou, ou aux environs de Bordeaux. Là se trouvent des sables remplis de coquilles, ou faluns.
Boule, Conf. géol.,1907, p. 171. Prononc. et Orth. : [falœ
̃]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1720 (in Buffon,
Œuvres philos., 91 − P.U.F., 1954 − ds Quem. DDL t. 14). Orig. inc. (FEW t. 21, p. 40b). Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. 1. Faluner, verbe trans.,agric. Amender en répandant du falun. Faluner une terre (Ac.). Faluner un champ, un sol silicieux. − [falyne]. Ds Ac. dep. 1835. − 1resattest. 1756 terre falunée (Encyclop. t. 6, s.v. falunières), 1835 faluner (Ac.); de falun, suff. -é*, dés. -er. 2. Falunière, subst. fém.,agric. ,,Endroit d'où l'on extrait du falun`` (Ac.). On voit les lents dépôts des ondes, Et les alluvions fécondes, Et les falunières profondes (Pommier, Océanides,1839, p. 172).− [falynjε:ʀ]. Ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1720 (in Buffon, loc. cit.); de falun, suff. -ière*. BBG. − Arveiller (R.). Fr. mod. 1974, t. 42, p. 278. |