| FALLACE, subst. fém. et adj. Vx et littér. I.− Subst. fém. Duperie, tromperie. C'est un homme sans fraude et sans fallace (Ac.1835, 1878).Désir de vivre et d'être heureux leurre et fallace (Moréas, Cantil.,1886, p. 131).La fallace des miroirs (Régnier, Poèmes anc.,1890, p. 181).Le droit! ... Mot creux, duperie et fallace! (Richepin, Paradis,1894, p. 148). II.− Adj. Trompeur; illusoire. Paroles fallaces, espoir fallace. Nous autres, artistes, craignons comme le diable lui-même toutes philosophies que la logique appareille, la logique n'étant que le mensonge suprême, la seule apparence, l'essence même de l'apparence fallace (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1891, p. 142). Prononc. et Orth. : [fal(l)as]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. Ca 1223 « tromperie » (G. de Coincy, Mir. Notre Dame, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 19, 435). Empr. au lat. class. fallacia « tromperie, fourberie, ruse ». |