| FAISANCES, subst. fém. plur. Vx, rare, DR. COMM. ,,Prestations en denrées, stipulées selon certaines coutumes, en plus du fermage, du fermier au profit du bailleur`` (Barr. 1974). Rem. La docum. atteste faisance-valoir, subst. fém. invar. Action de faire valoir une exploitation agricole, et p. méton., domaine mis en valeur par la culture. Presque tous (...) achèvent paisiblement leurs jours dans une faisance-valoir, plus occupés d'une coupe de bois ou de leur cidre que de la monarchie (Balzac, Femme aband., 1832, p. 260). Prononc. et Orth. : [fəzɑ
̃:s], mais [fe-] ou [fε-] ds Land. 1834, Gattel 1841, Nod 1844, [fə-] ds Littré et DG, qui notent [fε-] dans faisan, faisandeau, faisander, etc. V. aussi faisable, faiseur. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 « gestes, exploits » (Wace, Rou, II, 507 ds Keller); 2. 1286 plur. « charges diverses auxquelles un fermier s'obligeait par-delà le prix de son bail » (Ch. du vic. de Valognes, S.-Sauv., Nehou, Arch. Manche ds Gdf.). Dér. norm. du rad. du part. prés. de faire*; suff. -ance*. |