| FAGOTAGE, subst. masc. A.− Action de faire des fagots; résultat de cette action. Blondeau est assigné pour le port d'armes; il est comme un fou. Je crains que mon fagotage n'en souffre (Courier, Lettres Fr. et It.,1819, p. 885). − P. méton. Bois qui ne peut servir qu'à faire des fagots. Les ormes fournissent pour le chauffage des bûches, des rondins, du fagotage, et du bois de souches (Baudrillart, Nouv. manuel forest.,t. 1, 1808, p. 144). B.− Au fig., péj. Travail, composition faits à la hâte et sans soin; en partic., mise négligée ou de mauvais goût. (Quasi-)synon. accoutrement : ... cette inélégance de la rue qui se réédite dans le fouillis des cheveux, (...) dans le fagotage des sarraux, dans les chaussures cloutées!
Frapié, Maternelle,1904, p. 28. Prononc. et Orth. : [fagɔta:ʒ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1580 fam. « assemblage grossier d'objets divers » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, livre 2, chap. 37, p. 847 : le fagotage de tant de diverses pièces) ; 2. 1571 « action de confectionner des fagots » (Belleforest, Secr. de l'agr., p. 70 ds Hug.). Dér. du rad. de fagoter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. |