| EXORBITANCE, subst. fém. Vx. Caractère de ce qui est exorbitant. Grâce à l'exorbitance de mes années, mon monument est achevé (Chateaubr., Mém.,t. 4, 1848, p. 605).Il [M. Thiers] accuse la mauvaise politique de l'Empereur, l'immodération de ses désirs, l'exorbitance de son génie, l'abus qu'il fit des faveurs de la fortune (Proudhon, Guerre et Paix,1861, p. 236).− [En parlant d'une somme d'argent] Caractère excessif. L'exorbitance des frais illégalement et impunément perçus par certains officiers publics (Sue, Myst. Paris,t. 4, 1842, p. 60). Prononc. : [εgzɔ
ʀbitɑ
̃:s]. Cf. é-1. Étymol. et Hist. 1595 (D'Ossat, Lett. au roy, 16 févr. ds Gdf. Compl.) − xviies., Chapelain ds Hunter; à nouv. au xixes. 1842 (Sue, loc. cit.). Dér. de exorbitant, v. exorbiter; suff. -ance*. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. de Philol. fr. 1915/16, t. 29, p. 150. |