| EXHALATION, subst. fém. A.− 1. Action d'exhaler. Au moment de l'exhalation (Ac.). 2. Spéc., vx a) PHYSIOLOGIE − ,,Fonction par laquelle certains liquides sont répandus, sous la forme d'une rosée, à la surface des membranes ou dans les tissus organiques`` (Ac.) : ... la peau remplit une fonction (...) qui consiste dans la transpiration et dans l'absorption, c'est-à-dire, dans l'exhalation d'une partie des élémens de nos fluides, et dans l'inhalation d'une partie des fluides qui nous environnent.
Cuvier, Anat. comp.,t. 2, 1805, p. 539. − ,,Élimination d'air chargé de vapeurs lors de l'expiration`` (Méd. Biol. t. 2 1971). b) BOT. ,,Action des plantes qui exhalent dans l'air, après leur avoir fait subir une certaine modification, les gaz qu'elles avaient absorbés`` (Ac.). B.− P. méton. Ce qui est exhalé (odeur, gaz, vapeur, etc.). Des exhalations fétides. Déjà à l'exhalation nocturne des jasmins, au profond soupir des géraniums (...), se mêlent les roses rouges et blanches (Claudel, Cantate,1913, p. 359). Prononc. et Orth. : [εgzalasjɔ
̃]. Cf. é-1. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1361 (Oresme, Le livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut, 117a, p. 450 : vapeurs ou exalacions, qui sont entre nous et le soleil); 1560 physiol. (Paré, éd. Malgaigne, introd., VI, p. 46). Empr. au lat. class. exhalatio « action d'exhaler, exhalaison ». Fréq. abs. littér. : 17. |