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EXCLUSIVISME, subst. masc.
[Correspond à exclusif I B 3] Caractère de ce qui est exclusif, esprit d'exclusion. (Quasi-)synon. sectarisme.Mais ses idées n'avaient pas la fixité et l'exclusivisme des miennes (Sand, Hist. vie,t. 3, 1855, p. 190).L'orgueil, la discrétion, la reconnaissance, l'exclusivisme en lui étaient absolus (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 30).V. ex. 1 : exclu.
« L'influence de Mallarmé, dit Thibaudet, ne s'est pas exercée sur le contenu de la littérature, mais sur la manière de poser le problème littéraire. » En vérité elle a consisté, dirons-nous, à créer chez le littérateur la volonté de croire à un tel problème avec une précision et un exclusivisme dont ses aînés n'avaient point donné l'exemple. Benda, Fr. byz.,1945, p. 127.
Prononc. et Orth. : [εksklyzivism̥]. Cf. é-1et -isme. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. [1835, Ch. Fourier d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1845 (Flaub., 1reÉduc. sent., p. 204). Dér. de exclusif, -ive; suff. -isme*; cf. angl. exclusivism de même sens (1834, NED). Fréq. abs. littér. : 20.
DÉR.
Exclusiviste, subst. et adj.(Personne ou système) qui pratique l'exclusive. Et pourtant ce bien de chacun est aussi le bien de tous, car la volonté ne comporte ni privilèges inégalisants ni cléricature exclusiviste (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 246).− 1reattest. 1870 (Lar. 19e); du rad. de exclusivisme par substitution de suff. cf. angl. exclusivist de même sens (1885 NED). − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. de Philol. fr. 1915-16, t. 29, p. 148.