| EXCAVATION, subst. fém. A.− Action de creuser le sol. Les travaux d'excavation, faits à ciel ouvert (Du Camp, Nil,1854, p. 194): ... la chasse au monument était ordonnée avec les moyens à l'appui. Les malles-postes et la marine de l'État devaient conduire sur les lieux l'archéologue, et les fonds lui étaient prodigués sous couleur de fouilles et d'excavations.
Reybaud, J. Paturot,1842, p. 288. − [Le compl. du nom désigne une cavité] L'excavation des fondements de cet édifice a coûté beaucoup (Ac.). − P. ext. Action de creuser une matière autre que le sol. L'évolution tuberculeuse chronique n'aboutit pas forcément au ramollissement et à l'excavation du tissu (Roger dsNouv. Traité Méd.,fasc. 4, 1925, p. 217). B.− P. méton. Creux, cavité dans le sol. La chute des obus a produit de nombreuses excavations dans ce champ (Ac.1932).J'ai la science, le don des fouilles. Je découvre des chefs d'œuvre dans des excavations où les savants, ils n'avaient rien trouvé (France, Bonnard,1881, p. 322). − P. ext. Creux, cavité dans une matière autre que le sol. Le gros figuier présente, dans ses cannelures, une excavation naturelle de la taille d'un homme (Flaub., Tentation,1874, p. 85).Il y avait (...) entre le parquet et le plafond des cuisines, une excavation qui permettait qu'on y mît bien des choses (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 33). Prononc. et Orth. : [εkskavasjɔ
̃]. Cf. é-1. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 2emoitié xvies. (Du Pinet ds DG). Empr. au lat. impérial excavatio « cavité ». Fréq. abs. littér. : 92. |