| ESTAMPILLER, verbe trans. Marquer d'une estampille. Briquet estampillé par la Régie; timbre estampillé. Les fabricants estampillent les produits de leurs manufactures (Ac.1835-1932).Les limiers de vénerie Qu'on estampille sur le flanc D'un chiffre ou bien d'une armoirie (Murger, Nuits hiver,1861, p. 77).Un grand papier, estampillé de la préfecture, timbré de la mairie (Colette, Cl. école,1900, p. 256).♦ Estampiller un livre (cf. Hugo, Corresp.,1865, p. 509). − Au fig. et fam. Marquer d'un caractère distinctif, cautionner. Mes fers estampilleront toujours toutes mes actions, même les plus vertueuses (Balzac, Splend. et mis.,1847, p. 643).Débordement de canailleries estampillées par le gouvernement et protégées par les juges (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 227). Rem. Estampillage, subst. masc. Action d'estampiller (Littré, DG). Estampillage d'un produit pharmaceutique (Réforme Séc. soc., 1968, p. 44). Prononc. et Orth. : [εstɑ
̃pije], (j')estampille [εstɑ
̃pij]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1752 (Trév.). Dér. de estampille*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Guiraud (P.). Mél. d'étymol. arg. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, p. 71. |