| ESSARTAGE, ESSARTEMENT, subst. masc. AGRIC. Action d'essarter une terre, un taillis. La forêt ne fut défrichée que plus tard, soit le long de routes d'essartage, soit en clairières propices à l'habitat isolé (Meynier, Paysages agraires,1958, p. 107).Des essartements qui avaient procuré des terres arables (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 700).Rem. 1. Ac. 1835-1932 n'enregistre que la forme essartement. 2. Essartement a appartenu au vocab. du dr. : ,,Essartement sur 30 pieds de largeur prescrit autrefois dans la traversée des forêts par les grandes routes`` (Cap. 1936). Prononc. et Orth. : [esaʀta:ʒ], [-təmɑ
̃] Le 2eds Ac. 1835-1932. Pour la prononc. de l'initiale, cf. essarter. Étymol. et Hist. 1611 essartement (Cotgr.); 1783 essartage (Rozier, Dict. d'agric. ds DG). Dér. du rad. de essarter*; suff. -(e)ment1* et -age*. Fréq. abs. littér. Essartage : 1. |