| ESCULAPE, subst. masc. MYTH. ANTIQUE. [P. réf. au fils d'Apollon, dieu de la méd. chez les Grecs et les Romains] Art d'Esculape. Médecine (attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Quillet 1965). ♦ Disciple d'Esculape. Médecin (attesté ds Rob. et Quillet 1965); un Esculape, vx et p. plaisant., médecin (en renom). Voyons, il faut en interroger un autre (...) il avisa la figure pleine et vermeille du docteur Peel (...). − Ah! monsieur, − répondit l'Esculape, après avoir entendu la question du colon (Sue, Atar Gull,1831, p. 26).Première visite de mon troisième Esculape, du docteur Millard, qui a une bonne figure réconfortante et qui écrit une ordonnance avec des rires d'un comique du Palais-Royal (Goncourt, Journal,1894, p. 536). Prononc. et Orth. : [εskylap]. Ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1690 « médecin » (Boileau, Poés. div. VII, éd. Gidel, p. 238 : un faux Esculape, à cervelle ignorante); 2. 1735 serpent d'Esculape (A. Seba ds R. Arveiller d'apr. R. Ling. rom. t. 40, p. 230); 1754 esculape (Seba, Thes. II, tab. XLII, fig. 1, ibid.). Empr. au lat. Aesculapius, gr. Α
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ς « Esculape, dieu de la médecine ». Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. De Leenheer (G.). À propos d'un manuel de naturaliste du 18es. R. belge Philol. Hist. 1970, t. 48, p. 785. − Quem. DDL t. 6. |