| ERSE1, subst. fém. MAR. Anneau de cordage. « Ouvert! » triompha-t-il [Tainchebraye], fit un nœud de corde, une erse en bretelle autour de son cou. « Asseyez-vous là-dedans, et les bras autour de mon cou, malheureuse! » (La Varende, Nez-de-Cuir,1936, p. 105).Rem. La plupart des dict. gén. attestent le dimin. masc. erseau. Petite erse. L'ancre (...) porte un anneau (...) on la garnit d'un erseau en corde (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., 1899, p. 384). Prononc. : [ε
ʀs]. Homon. herse. Étymol. et Hist. 1702 mar. (Aubin). Var. orth. de herse, attesté dep. 1643 (Fournier ds Jal1) au sens de « estrope de poulie ». Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 277. |