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ENTREMETTEUR, EUSE, subst.
A.− Personne qui s'entremet. Car tout culte est un véritable échange entre l'homme et ses dieux, dont le prêtre est l'entremetteur (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 437).
B.− Péj. Personne − généralement une femme − qui sert d'intermédiaire dans une intrigue galante. Vénus n'était originairement qu'une entremetteuse de profession qui eut l'honneur de fonder le métier (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 68).
Au fig. Entre l'éblouissante étrangère et le mari de Judith, la musique sert de truchement, puis d'entremetteuse (Colette, Jumelle,1938, p. 72).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tʀ əmεtœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. entre-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1330 [ms. B mil. xives.] agn. entremettour « personne qui se charge de certaines affaires, qui est chargée de certains actes, homme d'affaires » (N. Bozon, Contes moralisés, éd. Toulmin Smith et P. Meyer, p. 158); 2. 1718 (Le Roux, Dict. Comique, p. 192 : Entremetteur. Pour celui qui conduit une intrigue de galanterie [...] dit aussi fourbe ou maquereau [...] Entremetteuse. Dit de même, mais le plus souvent maquerelle) [la citation d'A. d'Aubigné (Vie, XXXIX) ds Littré illustre ce sens mais ne semble pas correspondre à une version du texte original]. Dér. de entremettre*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 110. Bbg. Lew. 1960, p. 136, 155.