| ENTE1, subst. fém. ARBORIC. Greffe. Faire une ente (Ac.). Prune d'ente. Prune obtenue par la greffe qui, séchée, est appelée pruneau d'Agen. Cf. Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 67.− P. méton. L'arbre greffé. Il s'interrompit pour couper une branche morte sur une ente (Sand, Pte Fadette,1849, p. 53). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃:t]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 « arbre greffé » (Pélerinage Charlemagne, 795 ds T.-L.); 2. 1174-76 « greffe » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 4818, ibid.). Déverbal de enter*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Hehn (V.). Kulturpflanzen und Haustiere in ihrem Übergang aus Asien... Berlin, 1902, p. 433. − Thurneysen 1884, p. 99. |