| ENROUEMENT, subst. masc. Altération de la voix, caractérisée par un changement anormal de hauteur, de timbre et de tonalité, et causée par une inflammation du larynx. Enrouement chronique, passager; sirop contre l'enrouement. 5ejour; enrouement, toux fréquente, expectoration abondante (Bretonneau, Inflamm. tissu muqueux,1826, p. 158).Il sera aisé d'éliminer (...) le simple enrouement d'une laryngite aiguë (Bory dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 285):La mère a eu pendant notre séjour un de ses grands enrouements, mais qui s'est dissipé au bout de vingt-quatre heures.
Mérimée, Lettres à la comtesse de Montijo,t. 2, 1839-70, p. 91. − P. anal. Son enroué. Les forêts approfondies par l'enrouement des cors (Giono, Chron.,Noé, 1947, p. 196). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃
ʀumɑ
̃]. Ds Ac. dep. 1694. Ac. 1878 a une var. enroûment. Étymol. et Hist. xves. enrouement (Gloss. F. Lat., fol. 51 vods DG). Dér. du rad. de enrouer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 33. |