| ENRAIEMENT, ENRAYEMENT, subst. masc. Vieilli. [Correspond à enrayer2] ,,Action d'enrayer une voiture`` (Ac. 1932). Synon. enrayage.L'enrayement ne put se faire assez vite (Ac.1878).− Au fig. Voilà la cause de tous les embarras, de tous les enrayements de la société (Proudhon, Confess. révol.,1849, p. 257).« L'esthésie » représente l'entraînement, qui produit la gaieté, l'animation, l'entrain; la « paresthésie », l'enrayement, la retenue, et, pour user d'une expression vivante, le tirage (Griveau, Élém. beau,1892, p. 132). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃
ʀ
εmɑ
̃] et [ɑ
̃
ʀ
εjmɑ
̃], transcr. rapportées respectivement (ds DG, Barbeau-Rodhe 1930, Pt Rob., Warn. 1968) aux orth. enraiement et enrayement. Ds Ac. dep. 1878. Enrayement supprimé ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1808 « action d'enrayer les roues » (Boiste). Dér. du rad. de enrayer1*; suff. -(e)ment1*. |