| ENNUYANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de ennuyer*. II.− Emploi adj., vieilli ou région. Qui ennuie. A.− Qui provoque un sentiment de lassitude. Je suis de ceux qui (...) rêvent ou plutôt rêvassent, hargneux et pestiférés, sans savoir ce qu'ils veulent, ennuyés d'eux-mêmes et ennuyants (Flaub., Corresp.,1839, p. 41).La Dauphine dut chercher à se dérober à l'étiquette si ennuyante (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 8, 1863-69, p. 330). B.− Qui cause du désagrément. Au retour de l'église, elle [Athénaïs] régala son mari d'une scène de pleurs fort ennuyante (Sand, Valentine,1832, p. 167).C'est bien ennuyant de vieillir, monsieur Joigneau (Martin du G., Vieille Fr.,1933, p. 1054). Rem. Sur le rapport entre ennuyant et ennuyeux, Littré fait l'observation suiv. : ,,L'homme ennuyant est celui qui ennuie par occasion; cela est accidentel; l'homme ennuyeux est celui qui ennuie toujours; cela est inhérent. Un homme ennuyant peut n'être aucunement ennuyeux. Mais le fait est que dans l'usage ces deux mots se confondent; seulement, ennuyeux est plus usité qu'ennuyant.`` Prononc. et Orth. : [ɑ
̃nɥijɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. ennui, ennuyer. Fréq. abs. littér. : 60. |