| ENJOLIVEMENT, subst. masc. Action d'enjoliver; p. méton., ce qui enjolive. L'ornementation est à outrance; elle voulait dissimuler la lourdeur de ces masses, elle n'a réussi qu'à les enjoliver. L'enjolivement rapetisse, il n'embellit pas (Veuillot, Odeurs de Paris,1866, p. 200).Cf. aussi art ex. 18.− Au fig. Des enjolivements de langage, de style (Ac. 1932). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃
ʒ
ɔlivmɑ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Dér. du rad. de enjoliver*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 29. Bbg. Duch. Beauté 1960, p. 58. |