| ENGUEULEMENT, subst. masc. Vieilli. Synon. d'engueulade*.Ces rimes débraillées, toutes rutilantes d'un beau cynisme (...) qui éclatent à la face du lecteur comme un honnête et vertueux engueulement (Sainte-Beuve, Portr. contemp.,t. 2, 1846-69, p. 242).Chaque fois qu'elle prenait un fiacre, c'étaient des engueulements avec le cocher (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 343).Rem. On rencontre chez Huysmans, le subst. fém. engueulée, synon. de engueulade et de engueulement. Le coup de tonnerre d'une énorme pile qui s'écroule coupa net l'engueulée du chœur qui huait la femme (Sœurs Vatard, 1879, p. 9). Pierreh. 1926 l'atteste comme régional. Prononc. : [ɑ
̃gœlmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1844 (Catéch. poissard ds Larchey, Excentr. lang., 1865, p. 121 : Vadé est le Démosthène de l'engueulement). Dér. de engueuler*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 24. |