| ENGEANCER, verbe trans. Vieux A.− Au fig. Faire naître en grand nombre, engendrer. C'était tout vu. Il ne voulait pas engeancer ici une nichée d'histoires (Pourrat, Gaspard,1931, p. 155). B.− Fam. et vx. Embarrasser de quelqu'un comme d'une mauvaise engeance. Tu ne te moqueras pas toujours de moi, tu ne m'engeanceras pas sans fin (Arnoux, Seigneur,1955, p. 16). Rem. Ce verbe enregistré par les dict. du xixes. et par Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906, Lar. 20e, Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. (où il est donné comme vx) disparaît à partir de Ac. 1835. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃
ʒ
ɑ
̃se], (j')engeance [ɑ
̃
ʒ
ɑ
̃:s]. Ds Ac. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1571 « pourvoir d'animaux, peupler » (Belleforest, Secrets de la vraye agriculture, p. 252 ds Gdf.); 2. 1686 « encombrer, embarrasser de gens fâcheux » (Dancourt, Renaud et Armide, scène 3 ds Littré). Dér. de engeance*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 6. |