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ENFOUISSEMENT, subst. masc.
Action d'enfouir (cf. ce mot A 1); résultat de cette action. Enfouir des graines, de l'engrais, du fumier; enfouir un cadavre; enfouir de l'argent :
1. Des gens étaient là pour la levée d'un corps qui devait être porté par eux dans le temple protestant où il attendra, cercueil entr'ouvert, l'heure de l'enfouissement. Bloy, Journal,1899, p. 362.
Rem. On rencontre aussi en ce sens, dans un cont. techn., enfouissage, subst. masc. Cet enfouissage s'effectue de préférence par un temps humide, ce qui facilite la germination de la pousse (Rouberty, Sucr., 1922, p. 76).
− P. ext. Action de placer une chose dans un endroit profond ou secret pour la dissimuler. L'enfouissement discret [d'un mouchoir] au creux de la manchette (Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 104):
2. ... le délit d'enfouissement n'était pas bien constaté de la part de Madame Dupin. Elle avait confié ou prêté les objets saisis à M. Amonin, qui avait jugé à propos de les cacher. Sand, Histoire de ma vie,t. 1, 1855, p. 72.
− Au fig. N'importe quoi, plutôt que cet enfouissement dans l'ennui (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 10).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃fwismɑ ̃]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1539 (Est.). Dér. du rad. du part. prés. de enfouir*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 13. Bbg. Gohin 1903, p. 239.