| ENFORCIR, verbe. Vx ou littér. A.− Emploi trans. Rendre plus fort. La bonne nourriture a enforci ce cheval (Ac.) : 1. Le culte d'une telle littérature pourrait d'ailleurs être enforci par les conditions politiques où va se trouver cette société, ...
Benda, La France byzantine,1945, p. 181. B.− Emploi intrans. ou pronom. Devenir fort ou plus fort. Il (s')enforcit de jour en jour (DG) : 2. ... dans nos demeures, l'air trop rarement renouvelé, chargé d'azote et de vapeurs méphitiques, ne nous laisse ni croître ni enforcir, et (...) l'âme ne peut ni s'étendre ni grandir dans des corps rabougris et malingres.
Karr, Sous les tilleuls,1832, p. 75. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃fɔ
ʀsi:ʀ], (j')enforcis [ɑ
̃fɔ
ʀsi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1180 « rendre plus fort; fortifier » enforci « fort, puissant » (Fierabras, 28 ds T.-L.). Issu par substitution du suff. -ir* de l'a. fr. enforcier, v. renforcer, ca 1150 (Charroi Nîmes, éd. Mac Millan, 105), dér. de force*; préf. en-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. |