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ENFONÇURE, subst. fém.
A.− Vx. Fond.
1. ,,Assemblage des pièces qui forment le fond d'une futaille, d'un tonneau, etc. L'enfonçure de ce tonneau ne vaut rien`` (Ac. 1798-1932).
2. ,,... Assemblage des ais que l'on met à un bois de lit pour soutenir la paillasse, les matelas. Une enfonçure de lit`` (Ac. 1798-1932).
B.− Rare et littér.
1. Creux, trou. La voûte en bois commence à se pourrir par le haut et, de place en place, a des enfonçures noires dans sa couleur bleue (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857, p. 81).
2. Renfoncement. Des fumiers luisaient, jaunes et bruns, dans les enfonçures (Pourrat, Gaspard,1930, p. 92).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃fɔ ̃sy:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1363-64 enfosseure « fonds d'un tonneau » (Compt. de l'H.-D. d'Orl., exp. comm. dom., Hôpit. gén. Orléans ds Gdf.); 1392 enfonceure (Invent. de Meubles de la mairie de Dijon, Arch. Côte-d'Or, ibid.); 2. 1415 anfonseure « enfoncement » (ds B. archéol. du comité des trav. hist., 1889, 75). Dér. du rad. de enfoncer*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 5.