| ENFANTELET, ETTE, subst. Petit enfant. Clotilde vit paraître à la fenêtre maudite un enfantelet de l'âge de celui qu'elle avait perdu (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 255).Pour les enfants, Jésus de Nazareth était toujours « le petit Jésus », l'enfantelet bouclé des images pieuses (Hémon, M. Chapdelaine,1916, p. 128).− Au fig., rare. « L'Imitation de Jésus-Christ », un « gnangnan » de moinillon, des lapalissades mystiques, un enfantelet de livre qui ne dit rien (Goncourt, Journal,1861, p. 961). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃fɑ
̃tlε], fém. [-εt]. Ds Ac. 1932 au masculin. Étymol. et Hist. xiiies. (De V gaud. B. M., ms. Reims 774/788, fo135 a ds Gdf.). Dér. de enfantel « petit enfant » (2emoitié xives., ibid.); suff. -et*. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Hasselrot 1957, p. 218. − Quem. 2es. t. 9 1976; t. 14 1978. |