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ENDORMEMENT, subst. masc.
Vx., rare. Fait de s'endormir; fait de dormir. Synon. assoupissement.Deux heures d'endormement (Goncourt, Journal,1889, p. 1088).
P. ext. L'espèce d'endormement léthargique qu'apporte l'âge sur le visage des vieux vivants (Goncourt, Journal,1882, p. 141).
Au fig. L'endormement majestueux des grands arbres dans la paix du soleil couchant (Rolland, J.-Chr.,Matin, 1904, p. 181).
Rem. On rencontre ds la docum. endormissement, subst. masc., physiol., rare. Passage de l'état de veille à celui du sommeil. Dans l'endormissement, la base motrice de l'attention fait défaut (Sartre, Imagination, 1936, p. 64). Piéron 1973 note : ,,Le mot endormissement a prévalu, mais on peut lui préférer endormement, plus correct grammaticalement``.
Prononc. : [ɑ ̃dɔ ʀməmɑ ̃]. Étymol. et Hist. Ca 1355 (Bersuire, Tite-Live, ms. Ste-Gen., fo140cds Gdf.) − 1538, Jehan Canappe, Trad. de la Grande Chirurgie de Guy de Chauliac ds Sigurs, p. 435; à nouv. en 1864 juin (Goncourt, Journal, t. 2 ds M. Fuchs, Lex. Journal Goncourt, 1912). Dér. du rad. de endormir*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 15.