| ENDORMANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de endormir*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'un inanimé concr. émettant un bruit monotone; correspond à endormir I A] Qui incline au sommeil. Vague mélodie (...), endormante et douce comme le clapotement des feuilles vertes (Flaub., Tentation,1849, p. 220).C'était un bourdonnement vague, doux, endormant, angoissant (Rolland, J.-Chr.,Amies, 1910, p. 1204). B.− [En parlant d'une pers. qui parle ou de ses propos; correspond à endormir I B] Qui donne envie de dormir ou qui fait dormir à force d'ennui. Virgile, second livre des Géorgiques qui commence par une splendide invocation à Bacchus, puis tourne, hélas, en conférence endormante sur la greffe des arbres (Maurois, Disraëli,1927, p. 26). Rem. On rencontre ds la docum. endormanté, ée, adj. Synon. de endormi, ensommeillé. On avait retrouvé le petit [de la Norine] tout endormanté et bourré de lait sur un lit de thym (Giono, Eau vive, 1943, p. 18). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃dɔ
ʀmɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1932. Fréq. abs. littér. : 110. |