| ENDAUBER, verbe trans. ,,Mettre en daube`` (Lar. 19e-Lar. encyclop.). Endauber une volaille (Littré), Endauber une tranche de bœuf (Lar. encyclop.). Prononc. : [ɑ
̃dobe], (j')endaube [ɑ
̃do:b]. Étymol. et Hist. 1836 (Ac. Compl.). Dér. de daube*; préf. en-*; dés. -er. DÉR. Endaubage, subst. masc.a) Vx. Fait de mettre des viandes en daube. P. méton. (surtout au plur.). Viandes et p. ext. vivres en général, ainsi préparés pour être conservés en mer. Quand le soleil fut couché, on continua d'observer la Catherine et la Hyène au moyen de longues-vues de nuit qui permettaient de suivre leurs manœuvres. « Allons-nous souper, Pleyston? − disait le docteur, − j'ai un appétit de vautour; nous avons, entre autres choses, un endaubage d'Appert, des perdreaux farcis, qui ont une mine... une mine... à en devenir amoureux, à se mettre à genoux devant, à ne les manger que respectueusement découvert, tête nue» (Sue, Atar Gull,1831, p. 21).b) Mod. ,,Ingrédients pour braiser`` (Ac. Gastr. 1962). Rem. Endaubage est attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes., sauf Ac. et Rob. Ces dict. attestent en outre endaubeur, subst. masc. ,,Terme de marine. Celui qui prépare les endaubages`` (Littré).− [ɑ
̃doba:ʒ]. − 1resattest. a) 1831 « viande de bœuf en conserve » (Will.), b) 1838 « action de mettre en daube » (Ac. Compl. 1842); de endauber, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 1. |