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ENCOURAGEMENT, subst. masc.
Action d'encourager; p. méton., parole, acte, événement qui encourage, qui donne de l'espoir, un soutien. Un cri d'encouragement qui ressemble à un râle (Du Camp, Nil,1854, p. 18).Ce fut moi qui lui adressai un encouragement du menton (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 79):
... les gouvernements ont prudemment recruté les héros dans l'histoire, des bonshommes légendaires dont nos maîtres tiraient les ficelles et qui prononçaient des encouragements ou des menaces d'une voix caverneuse, d'une voix d'outre-tombe... Bernanos, Un Mauvais rêve,1948, p. 959.
− Spéc. Protection accordée pour le développement des arts, de l'industrie, du commerce se manifestant souvent sous la forme d'une subvention. Plusieurs millions amassés pour l'encouragement de l'agriculture (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 2, 1823, p. 140).
♦ Société d'encouragement. Société ayant pour but de favoriser le développement d'un secteur d'activité. Ces gens-ci, ces destructeurs de terres (...) faisant leurs affaires, font plus pour l'industrie et l'agriculture que jamais ministre, ni préfet, ni société d'encouragement sous l'autorisation du préfet (Courier, Pamphlets pol.,Lettres au rédacteur du « Censeur », 1819, p. 21).Membre fondateur de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 121).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃kuʀaʒmɑ ̃]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. Début xiiies. ancoraigement « colère, indignation » (Li Epistle Saint Bernard a Mont Deu, ms. Verdun, 72, fo46 vods Gdf.); 1564 « action d'encourager » (Thierry). Dér. du rad. de encourager*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 464. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 787, b) 682; xxes. : a) 558, b) 599. Bbg. Dubuc (R.). Les Retombées terminol. de l'aide financière. Meta. 1975, t. 20, no2, p. 155.