Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ENCOLLAGE, subst. masc.
A.− Action d'appliquer un apprêt à base de colle; résultat de cette action. Un encollage bien fait; réunir par encollage. Un outremer maigre et commun exigera toujours beaucoup de colle, et même avec un bon encollage, il perdra en peu de temps sa solidité (Nouv. manuel complet du fabricant de couleurs,t. 1, 1884, p. 401).L'échantillon ourdi est prêt pour l'encollage (Araud, Ch. Thomas, Fabric. drap,1921, p. 17).
P. ext. [En parlant d'une autre matière qui tient lieu de colle] Il peut (...) arriver que la machine à nettoyer [les tôles] se trouve bloquée à la suite de l'encollage de ses rouleaux par le cambouis dont les tôles sont enduites (Gasnier, Dépôts métall.,1927, p. 85).
Spécialement
PAPET. Opération par laquelle on plonge le papier dans une dissolution gommeuse afin d'éviter les bavures de l'encre lorsqu'on écrit dessus (cf. Maire, Manuel biblioth., 1896, p. 312).
TISS. Opération de préparation de la chaîne, qui a pour but d'imprégner les fils d'une matière agglutinante qui les rend lisses et capables de supporter le tissage. La formule du matériel moderne d'encollage tend à produire peu de chaleur (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 54).
B.− P. méton. Couche de colle qu'on étend sur les murs, les lambris, les peintures, avant de peindre ou de dorer. Il [Auguste] me parle des procédés de vernissage de Trouillon (...) Il met sur les tableaux un encollage et le vernis par-dessus (Delacroix, Journal,1849, p. 266).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃kɔla:ʒ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1771 (Schmidlin, Dict. universel de la lang. fr. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 23, p. 27). Dér. de encoller*; suff. -age*. Bbg. Dubuc (R.). Ét. terminol. sur certains termes de text. Banque Mots. 1973, no6, p. 190.