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ENCHEVÊTRURE, subst. fém.
A.− MÉD. VÉTÉR. Excoriation ou plaie qu'un cheval se fait au paturon en s'enchevêtrant dans sa longe. Mon cheval est boiteux d'une enchevêtrure (Ac.1798-1932).
Rem. Attesté ds tous les dict. gén. sauf Lar. encyclop.
B.− CHARPENT. Assemblage spécial des pièces de charpente ménageant un espace libre dans le plancher pour l'installation d'un foyer, le passage des conduits de cheminée, etc. Du droit des cheminées ou des conduits de fumée les enchevêtrures, les chevêtres et les solives de remplissage sont assemblés soit à entailles simples ou double ou à tenon et mortaise (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 2, 1928, p. 21).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃ ʃ(ə)vεtʀy:ʀ]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1328 technol. « assemblage de solives avec un chevètre » (Texte cité ds DG); 2. 1678 man. (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 1repartie). Dér. du rad. de enchevêtrer*; suff. -ure*.