| ENCERCLEMENT, subst. masc. A.− [Sans idée d'hostilité] Action d'entourer quelque chose ou quelqu'un comme d'un cercle. Le mâle allant et venant, tournant autour d'elle, comme pour l'enchanter avec cet encerclement (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 143). B.− [Avec idée d'hostilité] 1. ART MILIT. [En parlant d'une armée] Action d'encercler l'ennemi afin de lui couper toute retraite; état qui en résulte. Nous sommes entrés à Stuttgart par le sud, achevant l'encerclement de forces ennemies importantes (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 170).Mais un de ses lieutenants (...) sut manœuvrer. Constamment tournés, les Polonais évitèrent l'encerclement (Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 270). 2. P. anal., GÉOPOLITIQUE. Action d'entourer un État d'un réseau d'alliances dirigées contre lui; état qui en résulte. Le resserrement de l'alliance franco-russe a justifié en Allemagne la phobie de « l'encerclement » (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 140). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃sε
ʀkləmɑ
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1578 « ce qui entoure » (La Boderie, Harmon., p. 269 ds Gdf. Compl.); 1909 « action d'entourer un pays d'un cercle d'alliances dirigées contre lui » (Lar. mens., p. 557); 1929 art milit. (Foch, Mém., t. 2, p. 71). Dér. du rad. de encercler*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 34. |