| ENCASTREMENT, subst. masc. A.− Action d'encastrer* ou son résultat. L'encastrement parfait suppose que la direction de la pile moyenne sur les appuis n'est pas modifiée par l'application de la charge (Résal, Ponts métall.,t. 2, 1889, p. 21).Cette scène a quelque chose de la scène des mystères : son étirement en largeur, quelque chose de la scène élisabéthaine : son encastrement dans le public, quelque chose même des premières scènes à l'italienne (Serrière, Le T.N.P. et nous,1959, p. 62). − P. anal. Qui fit cette opération singulière de rapiécetage et d'encastrement? On a quelquefois supposé que ce fut l'auteur même du nouveau code [le Deutéronome] (Renan, Hist. peuple Isr.,t. 3, 1891, p. 240). B.− Entaille servant à recevoir un objet. Une antichambre dallée de marbre blanc, avec des banquettes, des encastrements de portes et de fenêtres en bois d'érable (Goncourt, Journal,1861, p. 962).La grande voile maintenue par la livarde, immense perche inclinée vers l'arrière qui se croise avec le grand mât incliné vers l'avant et presque aussi longue que lui, le bas bout fixé dans son encastrement (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 171). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃kastʀ
əmɑ
̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1607 (Actes de Sully, éd. F. de Mallevoüe, p. 146 ds IGLF). Dér. de encastrer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 5. |