| ENCARTER, verbe trans. IMPRIMERIE A.− Insérer un encart ou un carton à un endroit déterminé d'une feuille : ... et vous étiez si bien prévenu sur ce point que vous avez eu soin de ne pas encarter la pièce qui ne vous appartient pas dans les volumes que vous m'avez adressés.
Verlaine, Corresp.,t. 2, 1887, p. 158. B.− ,,Insérer une ou plusieurs feuilles supplémentaires à l'intérieur d'une publication`` (Voyenne 1967). − Au part. passé. Les vélins, encartés et enveloppés, se consultent sous glace (Civilis. écr.,1939, p. 5001). Rem. La docum. atteste un homon. : « inscrire sur les registres de la police (une prostituée) » Synon. mettre en carte. Cf. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896, p. 103. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃kaʀte], (j')encarte [ɑ
̃kaʀt]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1660 « garnir de carton » (Oudin, Tresor des deux lang. espagnolle et françoise); 2. 1810 reliure (Lesné, La Reliure, p. 47); 3. 1845 une fille publique encartée (Besch.); 4. 1870 « fixer des boutons sur des feuilles de carton » (Lar. 19e). Dér. de carte*; préf. en-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 4. |