| EMPLANTURE, subst. fém. MAR. Encaissement destiné à recevoir le pied d'un bas-mât*. Les mâts menaçaient de se rompre jusque dans leur emplanture (Verne, Enf. cap. Grant,t. 2, 1868, p. 56).L'« Étoile-des-Mers » courut sur son erre pendant cinq cents mètres encore, frémit jusqu'à l'emplanture des mâts (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 143).Rem. Pt Rob. et Lar. Lang. fr. enregistrent le sens pris par le mot en aviat. « ligne de raccordement de l'aile au fuselage ». Prononc. : [ɑ
̃plɑ
̃ty:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1773 mar. (J. Bourdé de Villehuet, Manuel des marins, ou Explication des termes de mar., Paris, 1773); 2. 1948 aéron. (Nouv. Lar. univ.). Dér. du rad. de planter*; préf. en-*, suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 408. |