| EMPIERREMENT, EMPIERRAGE, subst. masc. Action d'empierrer; résultat de cette action. L'empierrage de l'ex-route rogné à vif (Barbusse, Feu,1916, p. 302).Je sais bien qu'il est des hommes (...) qui y [sur la route] marchent à pas feutrés, comme s'ils avaient peur d'en ébranler l'empierrement (Faure, Espr. formes,1927, p. 139).Les Nords-Africains qu'on emploie à l'empierrement des routes (Aragon, Rom. inach.,1956, p. 45).− Spéc. Assemblage de pierres. L'ancien aubergiste (...) employa ses économies à l'augmentation du jardin; il le poussa jusqu'au bord de la rivière, il en fit un carré long, encaissé entre deux murailles et terminé par un empierrement (Balzac, Pierrette,1840, p. 16). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃pjε
ʀmɑ
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1578 « pétrification, action de changer en pierre » (R. Belleau,
Œuv. poetiques, l'Onyce, fo43 ro, éd. 1585 ds Gdf. Compl.) − 1660, Oudin, ibid.; 2. 1750 technol. (H. Gautier, Constr. des chemins, p. 20 ds DG). Dér. de empierrer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. Empierrement : 9. Empierrage : 1. |