| EMMERDANT, ANTE, part. prés. et adj. Trivial I.− Part. prés. de emmerder*. II.− Adj., péj. [Correspond à emmerder B] 1. [Avec l'idée d'embarras, de contrariété] a) [En parlant d'une pers.] Qui importune, dérange ou contrarie fortement quelqu'un. Quand son cafard le prenait il était plus emmerdant qu'une femme qui a ses affaires. Il avait la migraine, broyait du noir, était franchement insupportable (Cendrars, Main coupée,1946, p. 24). b) [En parlant d'une chose, d'un événement, d'une situation] Qui cause du tracas, de la contrariété à quelqu'un : ... je suis agrégé depuis cinq minutes.
− Hon! grogna le garçon... Moi je suis arthritique, voyez; c'est bien plus emmerdant, par ces temps orageux. Mais tout ça vaut mieux que d'être cocu, pas vrai?
Magnane, La Bête à concours,1941, p. 448. − Emploi subst. avec valeur de neutre. Vous en êtes-vous assez voulu de ce petit geste, hein? L'emmerdant, c'est que je n'ai pas été seul à le voir (Gide, Caves,1914, p. 858). 2. [Avec l'idée d'ennui plus ou moins profond; surtout en parlant d'une chose] Un bouquin emmerdant. Les conférences, c'est aussi emmerdant à écouter qu'à faire (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 266). Prononc. : [ɑ
̃mε
ʀdɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Fréq. abs. littér. : 23. |