| EFFRANGEMENT, subst. masc. Effilage en forme de franges. Un méchant complet bleu sombre dont le pantalon tirebouchonne, dont la mauvaise teinture vire au violâtre, sous un lustre d'usure à la limite de l'effrangement (Genevoix, Avent. en nous,1952, p. 68).− P. métaph. Bientôt il [le nuage de sauterelles] arriva au-dessus de nos têtes; sur les bords, on vit pendant une seconde un effrangement, une déchirure (A. Daudet, Lettres moulin,1869, p. 214). Prononc. : [efʀ
ɑ
̃
ʒmɑ
̃]. Mais [ε] ouvert à l'initiale ds Barbeau-Rodhe 1930, cf. effranger. Étymol. et Hist. 1869 (A. Daudet, loc. cit.). Dér. du rad. de effranger*; suff. -(e)ment1*. |