| EFFONDRILLES, subst. fém. plur. Rare. Dépôt restant au fond d'un récipient dans lequel quelque chose a bouilli ou infusé. Bouillon plein d'effondrilles (Ac.1878).Paris est toujours là, volcan des nations (...) Chaudière aux flancs remplis d'écume et d'effondrilles (Pommier, Républ.,1836, p. 213).Rem. Noté comme ,,vx`` ds Lar. Lang. fr., absent de Ac. 1932. Prononc. et Orth. : [efɔ
̃dʀij]. Pour [ε] ouvert à l'initiale ds Littré, Barbeau-Rodhe 1930 et à titre de var. ds Warn. 1968, cf. effondrer. Le mot est admis ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1564 effondrille (J. Liébault, L'Agriculture et maison rustique d'apr. Lar. Lang. fr); 1580 (M. de La Porte, Épithètes, fo154 vods Hug.). Réfection, d'apr. effondrer*, de fondrille « id. », dér. avec le suff. -ille* du type fundus, -eris (v. affondrer). Fondrille est attesté [fin xies. (Raschi Gl., éd. D. S. Blondheim, no502 [ms. début xves.])]; xiiies. (Ms. Paris BN hébr. 301, fo15 vo[glose pour Isaïe 1, 22] ds Lévy Trésor, p. 116); 1393 (Ménagier de Paris, éd. J. Pichon, t. 2, p. 165). |